La sécurité dans les gares et à bord des trains : l’affaire de tous

Vous nous signalez régulièrement, sur ce blog ou sur twitter, des attitudes ou des comportements qui peuvent mettre en danger votre sécurité, et celle des passagers. Prendre le RER n’a rien d’anxiogène : il convient toutefois d’adopter les bonnes habitudes. Sur la ligne B, RATP et SNCF diffusent à intervalles réguliers des annonces sonores vous invitant à la prudence. Certains d’entre vous, à force de les entendre, n’y prêtent qu’une attention distraite. Erreur : elles ne sont pas à prendre à la légère. Un accident grave dû à l’inattention se produit en quelques secondes, et met votre vie en danger. Bien au-delà des répercussions sur le trafic, c’est votre sécurité qui compte. En plus des règles sanitaires en vigueur depuis plus d’un an, vous trouverez ci-dessous les bonnes pratiques, et les attitudes à éviter. 

La précipitation n’est jamais bonne conseillère. 

Si vous êtes pressé, gardez-en tête que c’est le cas de l’immense majorité des voyageurs. En période de pointe, sur le tronçon central du RER B, 20 trains passent par heure dans chaque sens : si vous ne pouvez monter dans un train, le suivant est probablement proche. 

Lorsque les portes de votre train s’ouvrent, laissez descendre les passagers avant de monter dans le train, pour une raison simple : si vous montez en premier, comment feraient les voyageurs pour descendre ? Dans de nombreuses gares, des agents sont présents sur les quais pour permettre la fluidité de vos circulations : suivez leurs conseils. 

Les agents régulateurs permettent la fluidité de vos circulations

Notez enfin que les personnes handicapées, âgées ou enceintes ont la priorité : si vous ne respectez pas cet impératif, les autres voyageurs risquent de vous le rappeler… 

Sur le quai, on marche !

Un accident est vite arrivé : se déplacer en trottinette, en vélo, en skate ou avec tout autre moyen de déplacement appelé « doux » est interdit sur les quais : par définition, une perte de contrôle ne se prévoit pas, avec des conséquences potentiellement dramatiques pour vous et pour les autres personnes. Lorsque vous êtes sur le quai avec votre vélo, nous vous invitons à bien tenir celui-ci, afin qu’il ne vous échappe pas, et éviter les positions dangereuses. Sur ce sujet, nous vous parlions ici des horaires et jours auxquels vous pouvez amener votre vélo à bord des trains. 

S’asseoir sur son vélo à 40 centimètres du quai : l’attitude à ne pas adopter

Sur les quais, en attendant le RER, beaucoup restent les yeux rivés sur leurs téléphones. Toutefois, attention : ne marchez jamais en lisant ou visionnant un contenu. Dans un environnement tel qu’une gare, avec une affluence potentiellement élevée et les passages fréquents de trains, marcher en lisant n’est pas la meilleure idée, et les chutes sur les voies arrivent plus souvent qu’on ne le croit. 

Garder un œil sur ses effets personnels…

… d’abord pour soi, afin d’éviter de se faire dérober ses propres biens (pour rappel toutes les informations ici). On restera aussi vigilants pour les autres : perdre un objet, sac ou bagage, pénalise l’ensemble de la ligne.  Dans ce cas, le trafic est neutralisé, de nombreux appels sonores passés et, si ces derniers restent sans effet, l’équipe cyno-détection-explo intervient (lire dans cet article). Conséquence : le trafic est interrompu ! Faire attention à vos affaires, c’est aussi permettre aux autres de voyager sans retard.

Le respect du signal sonore 

Lorsque le signal de fermeture des portes retentit, inutile d’insister, et de céder à la tentation de passer à ce moment. Vous risquez en effet de faire chou blanc, et de vous retrouver coincé. Les conséquences de tels actes peuvent potentiellement vous amener à perdre certains vos objets, et, pire encore, vous mettent en danger. Le blocage des portes empêche également le train de reprendre sa marche, perturbant le trafic sur la ligne

On ne descend jamais sur les voies

C’est un impératif : si vous laissez tomber un objet, les agents en gare sont mandatés pour les récupérer, il vous suffit de les alerter. Certes, il peut être tentant de descendre sur les voies, mais rappelons-le : c’est strictement interdit et vous êtes en danger de mort. La fréquence des trains, la rapidité de ceux-ci (surtout lorsqu’ils ne marquent pas l’arrêt dans la gare en question), et la hauteur des quais sont autant de raisons pour vous en dissuader. Autre cas de figure : en cas de situation perturbée. Lorsque le trafic est interrompu, quelle qu’en soit la raison, les agents de la ligne mettent en place toutes les actions nécessaires pour permettre à votre train de reprendre sa marche, où au moins de lui donner la possibilité d’atteindre la gare la plus proche. Si vous êtes bloqués en pleine voie, ne descendez pas du train. En effet, le RER B partage parfois ses voies avec d’autres lignes, sur l’axe nord par exemple : un train bloqué n’empêche pas un autre train de passer sur les voies située à côté. 

La sécurité, c’est donc l’affaire de tous !

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