Des comportements répressibles dans le viseur

Après sept épisodes pédagogiques du RER B diffusés sur Twitter, des mises en scène rusées publiées sur Instagram, ce sont maintenant des affiches dans vos trains qui complètent et rappellent que certains comportements constatés dans les transports en commun peuvent être répressibles voire dangereux.

Visible sur Twitter

Il y a quelques mois, nous publiions sur notre fil plusieurs vidéos sensibilisant sur des comportements dangereux constatés sur la ligne B : traverser les voies plutôt que de passer par les couloirs ou passerelles, utiliser sa trottinette sur le réseau, bloquer les portes du RER, etc. Tous ces agissements sont la cause d’un nombre important d’accidents graves (comme récemment à proximité du Bourget). On en décompte, en moyenne, un par jour. Ils arrivent souvent par manque de vigilance, un oubli des règles essentielles de sécurité, car on pense maitriser l’environnement si familier des transports en commun. Retrouverez l’ensemble de la campagne ici : Sur le quai du RER B, soyons tous responsables ! (rerb-leblog.fr)

Visible sur Instagram

Vous l’aviez peut-être vu sur Instagram, une autre campagne a, par la suite, abordé les comportements à risque. Intitulée #SousVosYeux, cette communication, réalisée par la RATP, a associé trois étoiles du digital : Juliette (@coucoulesgirls), Rayan (@rayanlvtt) et Léopold (@léopoldlemarchand). Ces influenceurs, suivis au total par plus de deux millions de personnes, ont « joué » avec les réactions de leur communauté pour montrer que les voyageurs ne voient plus les situations à risque dans les transports en commun, pourtant sous leurs yeux. Objectif : créer un effet de surprise pour déclencher une prise de conscience des voyageurs du danger que représentent les transports ferrés. Avec des visuels qui semblaient anodins, en réalité, les trois influenceurs adoptaient des comportements à risque. Retrouvez les posts en question relayés également sur notre fil Twitter :

Visibles dans votre RER

C’est à présent sous l’angle des incivilités, qu’une nouvelle campagne de communication, visible sur le réseau Transilien, réalisée par SNCF, aborde notamment des thèmes majeurs de comportements non admis dans les transports en commun.

Depuis quelques jours, vous pouvez apercevoir ces affiches dans vos trains de la B, qui évoquent :

  • La descente sur les voies ferrées ;
  • L’utilisation d’engins à roues (trottinettes, skateboard, etc.), dans les espaces ou sur les quais.

L’objectif : rappeler que certains comportements, constatés dans les réseaux de transport, sont reconnus comme interdits et peuvent être verbalisés par une amende, voire une peine de prison.

Pour voyager en toute sécurité, suivons les règles, et restons vigilants à l’environnement des transports en commun.

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commentaires 11
  1. Maha dit :

    La campagne de stigmatisation des voyageurs continue et s’amplifie.
    Certes ces comportements sont dangereux. Mais qu’en est-il des vôtres ?
    Faire changer les voyageurs des trains (voir de quai) à la dernière minute, vider des trains sur le quai centrale de Laplace (déjà bondé), information de l’ordre des trains qui s’apparente au tiercé dans le désordre, les bugs (au départ de Bures le train indique gare d’Orsay-ville, alors qu’on vient à peine de démarrer), infrastructure catastrophique. Et j’oublie le principal : une régulation qui fait n’importe quoi et sans communication.
    Voilà, vos pistes d’amélioration sont ENORMES pourtant vous n’en parler JAMAIS !

    • Isabelle (animatrice) dit :

      Bonjour Maha,
      Merci pour votre commentaire. Les campagnes de communication que nous réalisons lorsque nous parlons des comportements à risque n’ont pas l’objectif de stigmatiser mais bien de rappeler que l’environnement des transports en commun peut être dangereux. Faire de la pédagogie sur ces risques est indispensable. On ne peut minimiser la gravité de ces situations, de l’impact sur les familles des victimes ainsi que sur les agents (de conduite, en gare et station) et les voyageurs témoins d’accidents graves. Bien sûr, réaliser ces communications ne se font pas au détriment d’autres communications.

      Par ailleurs, ce que vous citez comme situation : changer de quai ou vider un train, ce ne sont pas des décisions qui sont prises à la légère. La sécurité ferroviaire, c’est-à-dire la sécurité des personnes, est la priorité numéro 1 dans tous les cas de situation. Si un doute doit être levé sur un train, sur les voies, ou à bord, toutes les équipes suivent un protocole très strict.

      Comme répondu dans un commentaire précédent, d’un autre billet, la gare de Laplace est privilégiée pour évacuer un train, si un incident se produit et que la gare est sur le trajet, car il y a une voie supplémentaire qui permet de laisser passer les trains suivants, le temps de régler l’incident.

      Lorsque vous parlez d’une information donnée en désordre, pouvez-vous m’en dire plus, afin que je le remonte aux équipes ?

      Sur les régulations, je suis actuellement en train de préparer un billet sur le sujet. Je vous invite à rester connectée pour lire l’article prochainement publié.

      Pour finir, comme vous l’avez vu, nous avons engagé un important programme de travaux sur la ligne, pour moderniser les infrastructures et accueillir le nouveau matériel roulant. Ces travaux prennent du temps, car nous ne pouvons interrompre le RER B, la seconde ligne la plus fréquentée d’Europe, que sur certaines périodes, impactant de façon réduite la circulation des trains (en nuit longue, en week-end, etc.).

      Je vous remercie par avance pour le retour que vous pourrez nous faire à propos de l’information sur l’ordre des trains et vous souhaite un bon après-midi.

  2. Maha dit :

    Bonjour,

    Merci pour votre réponse.

    Concernant la gare de Laplace, il y a un réel danger lors de délestages de RER B sur le quai centrale. Il suffit d’être sur Place pour s’en rendre compte.

    Concernant l’information voyageur affichant les RER B dans le désordre, il suffit de regarder sur Twitter : nombre de photos montrent un affichage avec des RER B dont l’attente peut-être par exemple : 5, 2, 15, 7, 9.
    Les RER B n’arrivent pas forcément dans l’ordre de position ni dans l’ordre de temps d’attente. C’est incompréhensible. Ce genre d’écran apparait régulièrement en cas d’incident.

    • Julien_Kiwi dit :

      Bonsoir,

      Juste pour préciser l’origine (je pense) de ce « bug », j’ai remarqué qu’il s’agit des heures théoriques des missions qui ont été supprimées quand le traffic est perturbé, qui se mélangent donc aux missions qui roulent et qui retransmettent leurs temps en temps réel. (Quand le système n’a pas du tout d’info sur une mission prévue, il préfère mettre l’heure théorique dans le cas où le problème vienne du train qui ne retransmet pas l’info en temps réel.)

    • Isabelle (animatrice) dit :

      Bonjour Maha,
      J’ai pu échanger avec les équipes pour comprendre et vous expliquer comment le système d’affichage des trains fonctionne. Les horaires affichés sont, de façon nominale, les horaires théoriques de passage des trains. Ces horaires sont mis à jour avec les informations injectées en temps réels.

      Comme vous le savez, la ligne B est opérée par la RATP et la SNCF. Les deux systèmes qui listent les trains, bien qu’ils soient différents, sont connectés par une balise qui envoie une information lorsque les trains franchissent Châtelet / Gare du Nord.

      Cependant, en cas d’incident, les trains cumulent du retard. Au-delà de 5 minutes de retard, le système prend en compte l’heure théorique d’arrivée, ce qui peut engendrer des incohérences car la distribution des trains peut changer sur les différentes branches, quand les équipes de la régulation modifient l’offre de transport, pour minimiser l’impact d’un retard.

      Le système d’affichage des trains fait l’objet d’études pour améliorer les informations communiquées en temps réel.

      Pour aiguiller au mieux les voyageurs, particulièrement lors d’incidents, les annonces sonores en gare et dans les trains complètent les informations des écrans, ainsi que les informations publiées sur Twitter. Les agents des gares sont également présents pour vous accompagner dans votre trajet.

      En espérant avoir apporté une réponse à votre commentaire.
      Bonne fin de journée

  3. Michel_W dit :

    Parlez-vous français ? Voici ce que je lis : »…ce sont maintenant des affiches dans vos trains qui complètes et rappellent que certains comportements… ».
    Respectez vos lecteurs SVP.

    • Isabelle (animatrice) dit :

      Bonjour Michel_W,

      Merci pour votre remarque et votre lecture attentive. J’effectue cette correction immédiatement, loin de moi l’idée de manquer de respect aux lecteurs du blog.
      Passez une agréable soirée.

  4. Jeannot911 dit :

    Bonjour

    Je n’ai pas trouvé la rubrique adéquate, désolé

    Cela va faire plusieurs mois que le nouveau directeur de la DLU a été nommé, Mr Laurent Souvigné

    ll brille par son absence côté Twitter, malgré le fait qu’il y possède un compte

    A quelle date le prochain tchat avec lui?

    Cordialement

    • Isabelle (animatrice) dit :

      Bonjour Jeannot911,
      Merci pour votre message. Tous les commentaires sont lus. Vous pouvez déposer vos questions sous tous les articles, sans aucun soucis 😉 . Dans le cadre des projets que nous avons prévu pour le blog et le fil Twitter du RER B, nous envisageons de réaliser un tchat avec nos directeurs pour répondre à vos questions, prochainement.
      Restez connecté sur le blog, où nous annoncerons la date du tchat.
      Bon après-midi

  5. Jeannot911 dit :

    Bonjour Isabelle

    Est-il prévu un compte-rendu des perturbations majeures mensuelles, dans un proche avenir, tout comme le calendrier des travaux?

    Ceci afin d’avoir, côté officiel, une meilleure transparence sur les responsabilités de ces perturbations majeures

    L’impression qui se dégage quand même est que la communication officielle charge les usagers, et ce depuis des années

    Cordialement

    • Isabelle (animatrice) dit :

      Bonjour Jeannot911,
      Nous n’avons pas prévu de publier un contenu dédié sur les incidents, chaque mois. Lorsqu’un incident majeur se produit, nous essayons de mettre en ligne le billet « retour sur incident », qui retrace le déroulé de ce qui s’est passé et de sa résolution dans les heures qui suivent l’événement. Ou dans un autre format, parfois nous réalisons des threads sur Twitter, qui reprennent les étapes de l’incidents en plusieurs tweets.

      Sur la transparence des responsabilités, le fil Twitter fait précisément un état de la situation de la ligne et des perturbations du trafic lorsque celles-ci arrivent. Nous partageons les informations de façon très réactive, – parfois à la seconde près – pour que nos voyageurs fassent le meilleur choix pour adapter leur trajet si besoin. Les informations sont publiées le plus rapidement possible, toujours dans le soucis de proposer un service précis à nos voyageurs.

      Votre impression est peut-être liée à l’augmentation croissante de la fréquentation de la ligne. Le nombre de voyageurs augmentant, le taux d’incidence qui ne soit pas lié à l’exploitation de la ligne en tant que tel, augmente aussi. Nos communications ne cherchent pas à stigmatiser les voyageurs, mais uniquement à les informer pour qu’ils adaptent et anticipent leur trajet le mieux possible.

      Sur les campagnes de communication qui sont réalisées par SNCF Transilien ou la RATP, l’angle privilégié est toujours celui de la pédagogie, car la sécurité de nos voyageurs demeure la priorité.

      Par exemple, le 30 mars dernier, à Gare du Nord, un voyageur circulait à vélo, sur les quais et a chuté sur la voie, provoquant l’arrêt des circulations, le temps de le remettre en sécurité et pénalisant ainsi 8000 voyageurs. Cet incident est un exemple évident de la nécessite de nos campagnes.

      Je vous souhaite une bonne fin de journée

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