Le RVB, c’est aussi sur la B !

753 mètres : c’est la longueur totale de la portion de voie renouvelée entre Port-Royal et Saint-Michel-Notre-Dame par les équipes de la RATP.

Le RVB, qu’est-ce que c’est ?

Beaucoup d’entre vous le savent : sur le réseau RATP, les opérations de RVB sont nombreuses. Cet acronyme, souvent entendu, signifie « Renouvellement Voie et Ballast ».  Ces deux éléments vont de pair : les voies, souvent appelées « rails », reliées entre elles par des traverses, nécessitent d’être stabilisées par des éléments de pierres ou de graviers qui se situent, sur plusieurs dizaines de centimètres d’épaisseur, en dessous de ces dernières. D’une durée de vie de plusieurs dizaines d’années, ces installations nécessitent logiquement d’être renouvelées. Seulement voilà : en souterrain, avec l’obligation de ne pas perturber le trafic (et donc en procédant de nuit), dans un espace restreint, sans engendrer de nuisances extérieures et en toute sécurité, l’affaire n’est pas simple ! Si votre voyage sur la ligne B passe entre les gares de Port-Royal et Saint-Michel-Notre-Dame, difficile d’imaginer que, quelques minutes ou quelques heures auparavant, des hommes et des machines charriaient des tonnes de rails, de pierres et de matériels. Actuellement en cours et prévus jusque début août, les travaux permettront d’assurer la robustesse des équipements, et donc des transports.

Les voies concernées par les opérations de RVB, ici entre Saint-Michel/Notre-Dame et Luxembourg / Copyright Gilbert Lasne / RATP INFRASTRUCTURES

Des travaux de nuit pour ne pas gêner les circulations

Entre la fin des circulations et la reprise matinale, en comptant l’installation du chantier et la mise en place des équipes, il ne reste que 2h30, chaque nuit, pour les travaux. Quotidiennement, une portion de 15 à 45 mètres des 753 mètres concernés est ainsi renouvelée selon un rituel immuable, comprenant 4 étapes :

  • Dépose des voies existantes : il s’agit ici de retirer les rails et traverses anciens, lesquels sont évacués via les voies non-concernées par les travaux.
  • Terrasser jusqu’au radier du tunnel : celui-ci, qui est la plate-forme inférieure du tunnel sur laquelle reposent les voies, doit faire l’objet d’un retrait complet des éléments de ballast anciens.
  • Mettre en œuvre le ballast neuf, puis poser la voie neuve
  • Régler la géométrie de la voie pour s’assurer avec précision que les travaux et voies nouvelles permettront quelques heures plus tard le passage sans encombre des trains.

La dépose des anciennes voies / Copyright Gilbert Lasne / RATP INFRASTRUCTURES
Terrassement jusqu’au radier du tunnel / Copyright Gilbert Lasne / RATP INFRASTRUCTURES

Au global, les équipes RATP Infrastructures auront remplacé 1200 tonnes de ballast et plus de 1500 mètres de rail et 1255 traverses de bois par des traverses de béton.  Ces dernières, plus résistantes, sont équipées de semelles antivibratiles pour réduire les nuisances. Pendant toute la durée des travaux, la vitesse de vos trains est limitée à 40 kilomètres / heure, sans impact sur le plan de transport actuellement en cours.

Au final, ces travaux permettent d’assurer la robustesse du trafic sur un tronçon particulièrement fréquenté de la ligne B.

Vidéo & audio : Copyright Cédric Sanchez

Photos : Copyright Gilbert Lasne / RATP INFRASTRUCTURES

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